vendredi 29 août 2008

Top 20 des meilleures citations

Depuis tout petit, je suis vraiment fana des proverbes et citations.
Se trouvent souvent résumé là en une phrase toute la sagesse et la pertinence d'une idée.

Des types ont dit dans le passé des choses d'une si belle manière et avec une telle justesse que leurs écrits ou leurs dires leur ont survécu durant des siècles pour aujourd'hui nous parvenir. C'est terrible, non ?

Et c'est là qu'on s'aperçoit généralement que nos problèmes d'hommes civilisés du XXIe siècle n'ont absolument rien de nouveau et que des hommes d'un passé plus ou moins lointain y furent déjà confronté et y ont réfléchi, apportant leur science et leur vision.

A chaque fois que je tombe sur une bonne citation, je m'empresse de la noter et la mémoriser.
J'ai retrouvé à l'occasion de cet article mon premier fichier word qui me suit bientôt depuis 10 ans d'ordinateurs en ordinateurs, recueil de ces mots mémorables.

Je pourrais en écrire ici des centaines, et du très bon, mais je vais essayer de trier pour en sortir un top 20 des citations les meilleures que j'ai pu rencontrer jusqu'à ce jour.

Ce sont les citations qui me parlent le plus, celles dans lesquelles je me reconnais ou j'aimerais me reconnaître à terme.

C'est parti :

  • Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. Sénèque.
  • La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit. Oscar Wilde.
  • La grandeur de l'homme ne réside pas dans le fait que l'on ne doit pas tomber, mais dans le fait que l'on doit savoir se relever. Confucius.
  • Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne pensez. Proverbe chinois.
  • Le mérite appartient à celui qui commence même si les suivants font mieux. Proverbe chinois.
  • Celui qui n'a pas encore traversé la rivière ne doit pas se moquer de celui qui se noie. Proverbe chinois.
  • L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru. Confucius.
  • Celui qui marche sur les traces du premier ne peut espérer le dépasser. Confucius.
  • Visez toujours la lune. Même si vous ratez, vous atterrirez parmi les étoiles. Les Brown.
  • Soyons réalistes, exigeons l'impossible. Ernesto "Che" Guevara.
  • Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Mark Twain.
  • Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours. Bossuet.
  • La vie est une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot, et qui ne signifie rien. William Shakespeare.
  • L’audace a du courage, l’audace a du génie, l’audace a de la magie. Goethe.
  • Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement de faire. Montaigne.
  • 100 victoires en 100 combats ne révèlent pas la plus grande habileté. L’habilité suprême est de savoir gagner sans combattre. Sun Tsu.
  • Un voyage de mille lieues devra forcément commencer par un premier pas. Lao Tseu.
  • On gagne toujours à taire ce que l'on n'est pas obligé de dire. Proverbe chinois.
  • Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie. Confucius.
  • Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire. Proverbe Chinois.


Bon ça a été une véritable torture de sélectionner parce que j'ai encore de quoi alimenter 10 top 20 (je pense d'ailleurs qu'il faudra que j'en refasse un !).

Je m'aperçois au final que je suis quand même plutôt axé sagesse chinoise (55% du Top 20 !)

vendredi 22 août 2008

La méthode Lafay

Si je tiens à conserver la logique de ce blog qui est de parler des choses qui me concernent/touchent dans le but de les faire partager, je ne peux pas faire autrement ici que de parler de la méthode Lafay, laquelle aura marqué notablement ma fin d'année 2007 (et vraisemblablement la suite.)


La méthode Lafay est une méthode de musculation à domicile sans matériel. Juste deux chaises et éventuellement une barre de traction à suspendre dans une encadrure de porte.

Elle est composée de 13 chapitres de difficulté croissante figurant chacun un programme de musculation composés d'exercices multiples et variés, excessivement bien expliqués et dessinés.
L'ordre, le nombre de séries et les temps de repos sont calculés de manière optimale par l'auteur pour produire les meilleurs résultats possibles.
On ne passe au niveau suivant qu'en ayant validé le niveau en cours, qui peut facilement s'étendre sur plusieurs semaines.
Le rythme est d'un entrainement d'une heure tous les 3 jours, accompagné évidemment des repas qui vont bien.

On choisit au début quel type d'entrainement on souhaite se donner (remise en forme, maintient ou prise de muscle) et on adapte l'entrainement et le régime alimentaire en fonction.

Pour ma part, je m'étais mis en mode Goldorak, étant monté jusqu'à 5 repas par jour pour prendre de la masse...

J'ai démarré ce travail mi-septembre 2007 et je m'étais donné jusqu'à Noël pour voir apparaitre une modification notable.
Je me suis donc lancé sérieusement dans la méthode malgré le temps et la motivation que cela demandait mais je voulais vraiment voir si ça marchait.

En moins de 4 mois et pour un coût de 50€ (20€ de livre et 30€ de barre), j'obtenais plus de résultats qu'un an de salle et son abonnement de 450€.

Les photos parlent d'elle même :


Avant :



Après :




Avant :



Après :



En 4 mois, j'ai pris 5 kg de muscle passant de 68 à 73 kg (sans consommation de protéine, de créatine ou de trucs du genre, je précise !)

Et je me suis arrêté au niveau 7 !

Les photos "Après" sont celles prises à aujourd'hui. Je n'avais pas pensé à en prendre en décembre. J'ai pas mal perdu depuis décembre mais ça donne une idée.

J'ai décidé d'arrêter car les exercices devenaient franchement durs et surtout je devenais de plus en plus difforme et je commençais à ne plus rentrer dans mes chemises.


Alors petit moment d'introspection personnelle : pourquoi on en vient à faire de la méthode Lafay ?

D'abord par curiosité, par envie de tester un truc "révolutionnaire" et vérifier si ça marche. J'aime bien faire des choses non conventionnelles. Le pitch était en plus ici séduisant : Deviens musclé pour pas cher, en pas longtemps.

Ensuite parce que vraisemblablement à cette époque, je traversais une mauvaise passe.
Je n'allais pas spécialement bien et l'envie de changer certaines choses, à commencer par mon corps de crevette me paraissait un bon projet qui pourrait me redonner un peu de confiance en moi.

Pour être bien dans sa tête, il faut commencer par être bien dans son corps et j'avoue qu'à ce jour la formule a marché.

Aujourd'hui, j'ai complètement arrêté. Il y a un petit sentiment de frustration à se dire qu'on aurait pu être encore plus musclé (la musculation devient très vite une drogue et on en veut toujours plus) mais j'arrivais dans un extrème inesthétique.

Je me donne toutefois bonne conscience en faisant quelques exercices une fois par semaine, histoire de ne pas tout perdre quand même.

En tout cas, pour ceux qui seraient interessés par prendre du muscle, j'espère que je leur aurais fait découvrir là un bon moyen d'y parvenir !

Cours de fiscalité + Cours d'économie

Bon, malgré la profusion de sujets que j'aimerais bien traiter dans ce blog, il faut se rendre à l'évidence, j'ai de moins en moins de temps pour le faire. (surtout à l'approche du Jour J du 8 septembre 2008.)

Du coup,je vais me contenter pour cette fois de copier-coller une petite réflexion sur la fiscalité que j'ai trouvé particulièrement intéressante à considérer. (Bon ok, légèrement de droite mais je ne doute pas que toute personne de gauche normalement constituée n'en convienne également)

Il s'agit d'un texte reçu en anglais et provenant d'un professeur américain qui essaye d'expliquer à ses semblables le système des impôts. Ce texte a été traduit et adapté.


Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. Laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.

Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros. (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).

Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna à peu près ceci :

• Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne payeraient rien.
• Le cinquième payerait 1 euros
• Le sixième payerait 3 euros
• Le septième payerait 7 euros
• Le huitième payerait 12 euros
• Le neuvième payerait 18 euros
• Le dernier (le plus riche ?!) devrait payer 59 euros.

Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour ou le tenancier les plaça devant un dilemme :
« Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros. »

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient diviser les 20 euros de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros.
Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière.

Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.

Ce qui donna à peu près ceci :

• Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? Ndt)
• Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% de réduction)
• Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
• Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
• Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
• Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :

« J'ai seulement eu 1 euros sur les 20 euros de remise », dit le 6ème, il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».

« Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euros d'économie »

« C'est vrai ! » s'exclama le 7ème, « pourquoi aurait-il 9 euros alors que je n'en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction »

« Attendez une minute » cria le 1er homme à l'unisson, « nous quatre n'avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres ».

Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent.


La nuit suivante le 10ème homme (le plus riche ?!) ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.
Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe.

Taxez les plus fort, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils pourraient commencer à aller boire à l'étranger où l'atmosphère est..., comment dire,... plus amicale !

Pour ceux qui ont compris, aucune explication est nécessaire.
Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.

Signé
David R. Kamerschen, Ph. D.
Professeur d'économie
University of Georgia, USA

édit juin 2010


Autre exemple dans le même genre, cette fois du Dr. Adrian Rogers en 1931.

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.

Le professeur dit alors:"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.

Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.

A l'approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.

Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.

A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.

Les choses sont aussi simples que ça.


Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses :

"Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche.

Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.

Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres.

Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela, mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation.

On n'accroît pas les biens en les divisant."

Dr.Adrian Rogers, 1931.


mardi 12 août 2008

Bouchons et capuchons

S'il y a bien un truc qui m' insupporte au plus haut point dans ce bas monde (après les guerres, les maladies, le SIDA, la pauvreté, les mines, la violence, la jalousie, l'injustice et l'hypocrisie) c'est bien les bouchons en voiture.

Que de temps perdu, de nœud à l'estomac, de stress, d'énervement et accessoirement de brûlage gratuit d'essence qui en plus de coûter à mon portemonnaie détruit doucement mais sûrement la planète.
Tenez pour info, à Paris, le tronçon de jonction entre l'A4 et l'A86, a décroché le record d'Europe du plus long bouchon d'Europe il y a 3 ans. Yeah, vive l'East Cost !

Histoire de comprendre un peu mieux ce qui me plombe littéralement ma séreinité légendaire, je me suis interessé à la question.

Il faut donc savoir que l'étude scientifique des bouchons (si j'étais rentier et que j'avais du temps à disposition, je rêverai de mener une thèse sur les bouchons et proposer aux municipalités des solutions à ce problème) s'apparente à l'étude de l'écoulement d'un fluide.

Parce que les voitures circulant sur une route ne sont rien d'autres que de petits éléments de fluide circulant dans un tuyau.

Et toujours pour continuer la comparaison avec un fluide, le bouchon se manifeste lors du changement de phase du fluide.
En gros, au dessus de 0°c, l'eau est liquide et en dessous solide (glace).
Il arrive parfois néanmoins que dans certaines conditions, on arrive à amener de l'eau liquide à une température légèrement inférieure à zero.
Et bien dans ce cas une simple petite perturbation du milieu (un choc contre le récipient, par exemple) entrainera une solidification instantanée du fluide, un changement d'état immédiat.


Il en est de même pour les bouchons en voiture.
Dans le cas d'une densité de véhicules limite sur une route (en gros de 25 à 40 véhicules par km selon les conditions de route), un simple petit coup de frein entrainera la formation quasi immédiate d'un bouchon en amont.

Pourquoi ? Parce que lorsque le premier conducteur va freiner, le suivant va freiner davantage pour maintenir une distance de sécurité et ainsi de suite en ralentissant souvent plus que nécessaire.
Il y aura alors formation d'un ralentissement de plus en plus marqué jusqu'à l'arrêt complet d'un véhicule qui se produit en général 2km après le premier coup de patin.
Le ralentissement se propage alors de proche en proche, telle une onde.
On a calculé que cette onde de freinage se déplace à une vitesse de 20km/h vers l'amont.

A la différence toutefois que dans le cas d'un fluide, la diminution du diamètre du tuyau accélère l'écoulement (quand vous pincez votre jet d'eau, l'eau jaillit davantage) alors que dans le cas de l'écoulement des voitures, c'est l'inverse : toute diminution de section (passage de 2 voies à une voie) entrainera un ralentissement pour peu que le nombre de voiture limite soit atteint à ce moment là.

Ainsi les causes des bouchons sont multiples et bien souvent ce ne sont pas celles auxquelles on pense de prime abord. En effet, les accidents et les travaux sont responsable des bouchons pour 13% seulement !
La majorité des bouchons est due aux infirmes perturbations d'origine humaine.
Ce qui me confirme mon impression que plus on est dans une région de pilotes (Paris, Lyon), moins il y a proportionnellement de bouchons à situation identique dans une région de mous du gland (Genève).

Autrement dit, j'ai raison quand je veux égorger le couillon devant moi qui pile pour laisser traverser la mémé qui est encore à 10m du passage.

Pour supprimer les bouchons, il faut donc augmenter le seuil de densité critique sur les routes en favorisant le nombre de voie et en diminuant les causes d'arrêt dans le flux ou de ralentissement.
Ça commence donc par prioriser la voiture sur le piéton (ça, politiquement, ce sera dur à faire passer...), ne pas faire comme ces cons de suisses qui font durer les feux rouges 10mn et les verts 10s, virer les prio à droite, limiter les travaux en journée, etc. Il faut agir sur les zones géographiques sources de perturbation.
Tout ce qui fait freiner entraine tôt ou tard un bouchon.

Du coup, d'aucun ont pensé par exemple équiper les voitures de radar de freinage qui contrôleraient les distances, évitant ainsi aux conducteurs flippés qui freinent trop de générer un bouchon en régulant leur freinage.
Il y a aussi une autre solution (qui me ferait mal mais je serais prêt à l'accepter si elle résolvait le problème dans certains endroits) : réduire encore plus la vitesse maximale autorisée en cas de forte affluence. Comme ça, on est moins tenté de freiner et donc de solidifer le flux.


En attendant que ça arrive, moi, je me suis acheté de la musique zen pour les trajets...

mardi 5 août 2008

Le Père Noël ne peut exister...

Attention, éloignez les âmes enfantines sensibles de cet article, ceci est la démonstration mathématique (et donc irréfutable) de l'impossibilité d'existence du Père Noël.
Oui, je sais, c'est dur mais c'est comme ça. Il fallait quand même bien vous attendre à ce que ça arrive un jour.

Donc, partons de l'hypothèse qu'il y a environ 2 milliards d'enfants (moins de 18 ans) sur Terre.
Cependant, comme le Père Noël ne visite pas les enfants Musulmans, Hindous, Juifs ou Bouddhistes, on peut donc réduire la population concernée et donc la charge de travail pour la nuit de Noël a 15% du total, soit 378 millions.
En comptant une moyenne de 3,5 enfants par foyer, cela revient à 108 millions de maisons (en présumant que chacune comprend au moins un enfant sage, évidemment).

Le Père Noël disposerait de 12h de nuit mais ceci est sans compter sur le fait qu'il peut s'aider de la rotation de la Terre et des fuseaux horaires pour augmenter sa "nuit de travail" à environ 31 heures.
Ceci revient alors à 968 visites par seconde. Cela signifie donc que pour chaque foyer Chrétien contenant au moins un enfant sage, le Père Noël dispose d'environ un millième de seconde pour parquer le traîneau, sauter en dehors, dégringoler dans la cheminée, remplir les chaussettes, distribuer le reste des cadeaux au pied du sapin, déguster les quelques friandises laissées à son intention, regrimper dans la cheminée, enfourcher le traîneau et passer à la maison suivante.

Déjà, il est pas manchot, le vieux.

Ensuite, en supposant que chacun de ces 108 millions d'arrêts sont distribués uniformément à la surface de la Terre, nous devrons compter sur environ 1,4 kilomètres par trajet. Ceci
signifie un voyage total de plus de 150 millions de kilomètres, sans compter les détours pour ravitailler ou faire pipi. Le traîneau du Père Noël doit se déplacer à 1170 km/s (3000 fois la vitesse du son quand même).
A titre de comparaison, le véhicule le plus rapide fabriqué par l'homme, la sonde spatiale Ulysse, se traîne a 49 km/s et un renne moyen peut courir au mieux de sa forme à 27 km/h, soit 0,0075 km/s.

La charge utile du traîneau constitue également un élément intéressant. En supposant que chaque enfant ne reçoit rien de plus qu'une boite de Lego moyenne (un kilo), le traîneau supporterait alors plus de 500 000 tonnes.

Sur Terre, un renne conventionnel ne peut tirer plus de 150 kilos. Même en supposant que le fameux "renne volant" serait dix fois plus performant, le boulot du Père Noël ne pourrait jamais s'accomplir avec 8 ou 9 bestiaux; il lui en faudrait 360 000 ! Ce qui alourdit (aussi) la charge utile de 54 000 tonnes supplémentaires...

550 000 tonnes voyageant donc à 1170 kilomètres par seconde créent une énorme résistance à l'air. Celle-ci ferait chauffer les rennes, au même titre qu'un engin spatial rentrant dans l'atmosphère terrestre.
Les deux rennes en tête de convoi absorberaient alors chacun une énergie calorifique de 14 milliards de joules par seconde. En gros, ils flamberaient instantanément, exposant dangereusement les deux rennes suivants. La meute entière de rennes serait complètement
vaporisée en 4.26 millièmes de secondes (soit juste le temps pour le Père Noël d'atteindre la cinquième maison de sa tournée).

Pas de quoi s'en faire de toute façon, puisque le Père Noël, en passant de manière fulgurante de 0 à 1170 Km/s en un millième de seconde, serait sujet à des accélérations allant jusqu'à 17 500 G (un pilote de chasse se prend 10G dans la tête et il est vraiment pas beau à voir à la fin).
Un Père Noël de 125 kilos se retrouverait donc plaqué au fond du traîneau par une force de 2 157 508 kilos, écrabouillant instantanément ses os et ses organes et le réduisant à un petit tas de chair rose et tremblotante.
C'est pourquoi, si le Père Noël a existé, il est mort maintenant.

Joyeux Noël les enfants !

lundi 4 août 2008

Alfred et George sont dans un bateau

Je reste volontairement dans le thème de la cryptographie ici (enfin plus précisément de la stéganographie) pour vous livrer à présent une correspondance célèbre entre Alfred de Musset et Amandine Lupin (plus connue sous son pseudonyme littéraire de George Sand) qui m'a toujours beaucoup plu depuis que je la découvris au lycée.

Saurez vous décrypter leur discussion ?

Alfred de Musset à George Sand :

Quand je mets à vos pieds cet éternel hommage
Voulez vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
Que pour vous adorez forma le créateur
Je vous chérie, amour, et mon âme en délire
Couche sur le papier ce qu’elle n’ose dire.
Avec soin de ces vers, lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

Ce à quoi la belle répondit avec malice :

Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.


Afin de rester exhaustif sur le sujet, voici la lettre envoyée plus tard par George à
Alfred, utilisant, cette fois, une autre manière de crypter sa pensée :


Cher ami,
Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon où je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. A vous je veux me sou-
mettre entièrement.
Votre poupée



Oui, oui, moi aussi, j'avoue avoir été un poil choqué par les propos de la demoiselle. Il est donc toujours bon de savoir qu'on a rien inventé au XXIe siècle :-)

(Ceux qui continueraient de se lutter lamentablement pour décoder le message secret peuvent toujours m'envoyer un mail....)